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samedi

PAR LE TROU DE LA SERRURE - MARCELA IACUB


Le Code pénal (dont la base a été établie en 1810) a élevé un "mur de la pudeur" entre espace privé et espace public.
Ce qui apparaît de l'un à l'autre de ces mondes est soumis aux verdicts du législateur et du juriste.
Montrer, se montrer, voir ou regarder est un acte public encadré et contraint par la loi.
Depuis le XIXème siècle, progressivement, cette législation a restreint le domaine privé et, ainsi, incité à sa transgression. De plus elle a réduit le domaine de la pudeur à celui du sexe.
Marcella IACUB, spécialiste de l'histoire juridique du corps et chercheuse au C.N.R.S. traite dans cet essai historique remontant au XIXème siècle, de la pudeur publique du point de vue du droit.

Nu artistique et image naturiste ne sont-ils pas concernés par cette législation ?

Quatrième de couverture :
En 1857, un groupe de jeunes gens s'abandonnant aux joies d'une partouze dans un hôtel particulier sont condamnés pour outrage public à la pudeur, parce qu'un curieux les épiait par le trou de la serrure. En 1893, les étudiants des Quatr'z Arts déclarent aux juges la guerre du nu. Dans les années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des controverses passionnées. Chaque fois les mêmes questions se posent : où finit le public et où commence le privé ? Que peut-on montrer, que doit-on cacher ?
A travers une enquête qui mêle le droit, l'architecture, la littérature et la psychiatrie, Marcella IACUB raconte l'histoire de la pudeur publique. On y découvre comment le droit a longtemps partagé le monde visible entre licite et illicite, substituant à l'espace réel un espace institutionnel et politique.
Aujourd'hui, ce vieux mot de pudeur a disparu de nos codes pour être remplacé par celui du Sexe. Mais, loin de faire le récit épique d'une liberté durement conquise, Marcella IACUB analyse les transformations des techniques par lesquelles l'État s'est donné notre sexualité en spectacle au cours des deux derniers siècles, et a conditionné nos espaces, nos vêtements, nos pratiques et même certaines de nos maladies mentales. Elle invite ainsi à une histoire politique du regard.

«… l’histoire méconnue de notre sexualité, de la liberté de nos corps et nos regards qu’écrit ici, avec le brio qu’on lui connaît Marcela Iacub. » l’Éditeur : http://www.fayard.fr

Source : Par le trou de la serrure – Une histoire de la pudeur publique – XIX-XX°siècle – Marcela IACUB – Éditions FAYARD – Mars 2008

1 commentaire:

Anonyme a dit…

voila une information qui tombe à pic. Télérama consacre 3 pages à la dame et à son livre cette semaine, selon les informations du Dr Lartigue.